Votre version de navigateur Internet n’est pas compatible.

Le navigateur en cours d’utilisation ne permet pas d’accéder à toutes les fonctionnalités du site.
Pour une meilleure expérience, utilisez la dernière version du navigateur de votre choix

Site du Domaine départemental de Restinclières

Retrouvez ici tous les coups de cœurs de l'équipe du domaine de Restinclières.

Le Lez, source de vie

Le Domaine de Restinclières est bordé sur sa limite Ouest par le Lez dont la source permet l'alimentation en eau potable de l'agglomération montpelliéraine. Elle coule toute l'année favorisant ainsi la présence d'une végétation luxuriante et riche en plantes aquatiques. Ce petit fleuve constitue un milieu naturel à forte valeur patrimoniale dans le contexte méditerranéen, il est classé en site Natura 2000. Une faune variée profite de ce véritable corridor écologique : inoffensives couleuvres d'eau, libellules, escargots aquatiques, amphibiens.

Vous pourrez peut-être observer le très rare Chabot du Lez, espèce endémique de ce cours d'eau, découvert en 1963. Ce petit poisson occupe uniquement les zones courantes et caillouteuses de la partie amont du Lez. Très vulnérable, il est menacé d'extinction. Son habitat étant particulièrement fragile, il mérite toute votre attention.

Le jardin à la Française

La construction du jardin actuel remonte aux années 1638-1640. A cette époque, le jardin était très différent de sa forme présente, disposant d'enclos installés sur le terrain naturel et dessinés selon des critères inspirés de la Renaissance.

En 1712, le domaine est acquis par la famille Cambacérès qui transforme cette demeure en château d'agrément. Le jardin sera modifié selon les principes de Lenôtre sur le modèle dit "à la Française". Le terrain est remanié en terrasses avec des escaliers monumentaux, des végétaux bas offrant de belles perspectives et permettant d'admirer le Château depuis la plaine du Lez.

Racheté au XIXème siècle par la famille du botaniste anglais Georges Bentham, les jardins seront alors plantés de grands arbres afin de créer de l'ombre et de rompre l'esprit très organisé du jardin à la française. Ces plantations de grands sujets vont modifier considérablement la vue du château et occulter en partie la mise en scène architecturale de l'ensemble.

En 1990, le Département de l'Hérault fait l'acquisition du domaine, alors en très mauvais état. Le jardin fait l'objet de travaux de sauvegarde et de plantation de buis, lui redonnant son ordonnancement initial.

Sans intervention, le jardin continue de se dégrader. Aussi, après un an et demi d'études, les élus du Conseil Départemental ont donc décidé en 2009 de remettre en état le jardin à la française. Cette restauration a été menée selon l'esprit du XVIIIème siècle, ce qui a conduit à la suppression des grands arbres des parterres de la terrasse supérieure datant du XIXème siècle.

Les travaux ont permis de relever et renforcer les éléments de maçonnerie en mauvais état, de reprendre les ferroneries, de réhabiliter les sols érodés par le ruissellement et de procéder aux compléments de plantations en arbres et arbustes.

Le pont des soupirs

Le pont dit « des Soupirs », qui est un vieil ouvrage, supporte le chemin rural de Prades au Triadou. C’est un ouvrage très fréquenté qui constitue un accès secondaire au domaine depuis Prades le Lez.

Cet ouvrage récemment restauré permet de franchir le Lez. On trouve à son pied les vestiges d’un ancien seuil  visible au niveau des piédroits (jambages) et dans le lit du cours d’eau. Les berges alentours sont constituées d’une végétation dense qui permet de s’abriter au frais durant les heures les plus chaudes de l’été. Une plagette située en amont du pont permet de découvrir le lit de la rivière constitué de galets et blocs rocheux. Ce secteur héberge le rare Chabot du Lez.

Les chênes de Restinclières

Sur le domaine de Restinclières, on peut observer de nombreux arbres remarquables parmi lesquels deux chênes verts dont l’un est âgé d’au moins 200 ans.

Ces chênes au port singulier font la joie des nombreux enfants qui grimpent sur leurs branches tortueuses… De là on distingue le Pic Saint Loup !

Sur le plus petit des deux chênes, à la base du tronc, se trouve une blessure ancienne qui renferme un fer à cheval ! L’histoire ne dit pas comment le tronc de ce chêne a pu engloutir ce morceau de métal.

Haut de page